Gnomeregan, où le bastion de l’invention perdu à tout jamais.

Intro : Cet article à été écrit de ma plume bien avant la reconquête de Gnomeregan par l'Alliance. Les différents anachronismes que vous y relèverez sont de mon fait, veuillez m'en excuser, et essayez de vous replonger ainsi dans un passé.

L’objet de ces quelques pages vient d’une question qui m’est soudainement apparue lors d’une nuit cauchemardesque : que connaissent réellement les joueurs des instances qu’ils arpentent ? Car derrière le massacre programmé, par vos guildes respectives, des plus ignobles aberrations de la nature wowesque se cache une histoire précise, une série d’évènements ayant, bien souvent, précipité la perte d’un héros.
Je me suis penché sur le cas de Gnomeregan, l’ancienne capitale Gnome. Aussi mythique soit-elle, cette ville reste une grande perte pour le peuple gnome et constitue aujourd’hui une menace pour l’Azeroth!


Ville bâtie dans les profondeurs des montagnes de Dun Morogh, à l’Ouest de la capitale naine, Forgefer, Gnomeregan était le repaire des gnomes. Individus intelligents et créatifs, ces derniers ont façonné une ville à l’image de leur loufoquerie et de leur obsession technologique. Ce souterrain, à échelle humaine, abritait donc leurs plus belles inventions. Cet essor laissait présager d’une ville à fort potentiel qui aurait pu devenir une véritable icône gnomique.

Toutefois, en pénétrant dans cette ville, il se constate l’absence totale d’habitation. On y découvre un atelier immense où seule la présence de dortoirs peut nous indiquer une quelconque vie en dehors du travail. Gnomeregan demeurait alors un logis gigantesque voué aux expériences technologiques.

Autre interrogation, pourquoi les gnomes construisent-ils des salles et des inventions aussi grandes ? Sans doute une réponse à l’oppression subie pendant ces longues années concernant leur petite taille me direz-vous. Néanmoins, il n’y a qu’à observer le boulon du premier sous-sol pour appréhender la démesure de ce peuple. Mais tout cela a entrainé le peuple gnome à sa perte ! Avides de découvertes (et d’espace libre pour entreposer bidules et choses), les gnomes creusèrent profondément la montagne, réveillant alors un fléau oublié depuis des millénaires…


Les Troggs ! Ouvriers de destruction, ils s’infiltrèrent dans Gnomeregan depuis les entrailles d’Azeroth. Très vite, les gnomes prirent position afin de sauver leur cité d’une invasion mortelle. Fallait-il creuser si profond ? Alors que le conflit faisait rage, le Commandant de Gnomeregan n’arrivant plus à contenir les assauts de l’ennemi, prit une décision afin d’éviter la défaite qui envelopperait de ses ailes noires la cité toute entière.

Le Mekingenieur Thermojoncteur, alors Conseiller du Commandant, lui fit une offre. Il aurait développé une arme puissante qui, selon lui, réduirait à néant la menace Trogg en l’espace de quelques minutes seulement. Devant l’urgence de la situation, le Commandant ordonna l’utilisation de cette arme, encore au stade expérimental.

Ce fut le plus gros désastre de l’histoire de la Gnomanité ! Les toxines rejetées par l’arme étaient telles, que la moitié des gnomes furent contaminés par un virus, jusqu’à aujourd’hui encore non identifié. Les quelques survivants se réfugièrent à Forgefer, dans l’espoir d’y retrouver la sécurité.

Aujourd’hui, la cité est encore peuplée. Elle abrite des gnomes fous et lépreux pour la plupart, des Troggs (qui cohabitent étrangement avec les gnomes survivants), ainsi que quelques moisissures qui prirent vie après les retombées toxiques.
Les rumeurs disent qu’au fin fond de Gnomeregan, Thermojoncteur travaillerait sur sa nouvelle invention pendant que les gnomes survivants préparaient une offensive sur leur ancienne capitale visant la reconquête de leur Atelier d’antan.

Ainsi, chers lecteurs et chères lectrices, vous connaissez maintenant l’histoire tragique de Gnomeregan. Je ne saurais que vous conseiller de retourner en ces lieux (ou de les découvrir), afin de constater par vous-même la véracité de ce récit et la décadence de cette cité. Phoenix Air-Lines vous souhaite un bon atterrissage dans le monde réel...

Phoenix Wright
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