Le Donjon d'Ombrecroc / Le mystere Worgen


Que sont les Worgens ? Sont-ce des loups ? Sont-ce des humains ? Sont-ce les deux ? Ou aucune de ses possibilités ? Et comment l'Archimage Arugal, maître d'Ombrecroc, peut-il contrôler de telles atrocités ? Aucun ouvrage scientifique ne vous garantira une réponse correcte. Cependant, si vous voulez une réponse précise, il faut vous pencher vers le passé. Retournons donc quelques années en arrière…

Jadis, lorsque la forêt des pins argentés était encore Gilneane, vivait le Baron d’Argelaine. Sa demeure surplombait le petit village de Bois-du-Bucher. La forêt était paisible, marchands et voyageurs la traversait avec grand plaisir.

A des milliers de kilomètres de là, un mage aux pouvoirs modeste travaillait de concert avec les autres mages de Dalaran afin de repousser au mieux le Fleau. Chaque jour le rongeait, il voyait ses collègues, sa famille, ses amis mourir en essayant de contenir cette menace. La mort le rendait fou. Lors d’une de ses recherches, il mit la main sur un ancien grimoire : Le Livre d’Ur.

Ur était un ancien mage de Dalaran ayant étudié avec précision des créatures qu’il appelait « Worgen ». Apparemment, ces viles créatures s’introduisaient en Azeroth par des failles afin de semer peur et destruction.

C’est alors qu’une idée germa en lui. Sentant le potentiel que contenait le livre, il s’en empara et se reclus chez le Baron d’Argelaine. Malgré les protestations de ses pairs, Arugal se servit du livre pour invoquer les Worgens. Son but était de les utiliser pour combattre le Fléau. Ce qui fonctionna parfaitement.

Mais très vite, avides de sang, les Worgens se retournèrent vers leurs défenseurs, tuèrent le baron d’Argelaine ainsi que toute personne qu’ils croisèrent dans le Donjon. Toutes, sauf une. Arugal fut épargné par cette folie meurtrière pour une raison inconnue. Peut être étais-ce la domination mentale d’Arugal sur les Worgens, ou simplement par reconnaissance de les avoir libérés en Azeroth. On dit aussi que le fantôme du Baron reste attaché a sa demeure, alors renommée le Donjon d’Ombrecroc. Toujours est-il qu’Arugal sombra totalement dans la folie, se considérant comme le père des créatures.

Plus tard, lorsque les Réprouvés furent chargés de récupérer la Forêt, ils eurent des témoignages humains leur confirmant la présence d’une malédiction qui pesait dans la forêt. Certains hommes y vivant se transforment en Worgen la nuit tombée…


La fantomatique tour elfique

Afin d’entretenir mon corps d’athlète et de se tenir prêt pour palier d’éventuels combats, je réalise un bon kilomètre de nage quotidiennement. C’est au cours de ce kilomètre que m’est apparue au loin une forme des plus étranges.

Intrigué par une telle vision, je décide de m’avancer plus près afin de constater que le bâtiment s’apparente à une grande tour. Il me faut donc rejoindre la terre ferme et abandonner mon entrainement quotidien (de toute façon je n’étais pas loin d’avoir fini…). Mais bon, pour vous chers lecteurs et chères lectrices, rien n’est trop beau.
Je me détourne alors de mon itinéraire de départ pour aller contempler cette curiosité.
            Par chance, la journée est ensoleillée avec une chaleur raisonnable facilitant ainsi l’exploration. Après une bonne heure de marche, je me trouve nez à nez avec une splendide tour elfique en très bon état. Sur les côtés de la tour, un camp en ruine aux inscriptions et gravures elfiques vient conforter mon avis premier sur la nature de cette tour. En faisant rapidement l’état des lieux du site, je ne remarque aucune trace de vie humaine ou humanoïde. Seules les ruines nous indiquent une occupation probable à une certaine époque.


Néanmoins, je remarque un peu plus loin la présence d’un débarcadère. Ce nouvel indice nous démontre que la vie a bel et bien été présente en ces lieux, il y a encore peu de temps. Etait-ce un campement avancé pour assurer la sécurité de la tribu ? Ou alors était-ce le lieu de vie d’une tribu particulière ? La première solution semble être la plus probable au vu de l’emplacement du site (hey, n’oubliez pas… nous sommes en bord de mer !).


 Mais cette exploration ne serait d’aucun intérêt si elle ne présentait pas elle aussi son lot de bizarreries (enfin aucun intérêt, on se comprend !). Ceux qui me connaissent bien doivent savoir que je suis un nageur prudent. Jamais trop loin des côtes pour éviter une éventuelle fatigue ou coup de fringale. De fait après avoir admiré ce lieu nouveau et pris quelques clichés pour le plaisir de vos yeux, bien aimées lectrices et mal aimés lecteurs, une question subite me vint à l’esprit : Mais où suis-je réellement ? Etant un grand sportif, probablement que je ne me suis pas rendu compte de la distance parcourue ! Je m’empresse alors de sortir de sous ma robe une carte du monde d’Azeroth afin de me repérer (et oui, c’est le seul endroit où je peux garder une carte à l’abri de l’eau !).

Les Terres Fantômes portent vraiment bien leur nom ! Pleines de surprises, elles m’ont réservées un très joli cadeau que je vous offre : cette exploration !

Les Terres Fantômes seraient-elles si fantomatiques pour que l’on puisse passer au travers ?

Gyo

PS : Merci à Kamindel d'avoir romancé cette exploration ;)

 


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